Canalisation du 20 avril 2013
« Ouverture immense qui se prépare sporadiquement depuis plusieurs semaines déjà. Comme une secousse dans vos cellules, qui vient mettre à mal vos croyances et vos certitudes, comme si soudain le chemin paraissait encore plus long, encore plus loin. Vous pensiez avoir atteint votre objectif et sournoisement, il s’écarte, s’éloigne, comme dans une marche en montagne où le sommet paraît soudain plus loin… Courage, courage !
C’est le chemin qui est votre vie. Vous le savez, vous le vivez, à chaque pas il vous est demandé la foi la plus intègre, pour retrouver ce qui vous anime. Vous dépouiller, être vrai, tout cela n’a jamais été aussi fort. Allez chercher au-delà des automatismes, la flamme qui vous anime. Que parfois vous avez perdue en route, ou que vous avez prise pour une autre. Dépouiller, dépouiller… et oui, qui a cru qu’en 2012, le travail était fait ?!
C’est plus loin encore qu’il faut aller parce que c’est la société, la terre entière, qui amène sur ce chemin qui a besoin d’évoluer. Alors les secousses sont immenses car l’immense navire de votre terre craquelle sans ses croyances, dans ses objectifs, dans tout ce qui fonde la structure de votre société. Mourir pour renaître.
Vous entrez dans l’ouverture du Wesak où le monde s’imprime de son prochain projet, et ce projet-là est plus vaste encore que celui de l’année, comme si l’ouverture de cette année était plus vaste, plus grande encore. Faire vœux de loyauté envers soi-même, de justesse, de vérité envers soi-même, faire vœux de transparence, et lâcher prise car ce vœux-là vous ne savez pas où il vous emmène…
Il est certain que tout tremble et tout secoue qu’il y a beaucoup de larmes, de doutes et de peurs, et même d’injustices parfois. Trouver votre pouvoir au milieu de tout cela, c’est aussi l’enjeu. Etre dans sa vérité, dans son pouvoir, regarder devant soi et avancer. C’est montrer sa confiance dans la vie. C’est se dégager encore d’un peu plus de voiles et de béquilles, avancer un peu plus loin où chaque être s’approche de sa vérité.
Mort de trouille ! Il n’y a pas d’autres mots ! Car la vie vous offre ce que vous redoutez le plus. Morts de trouille, il faut bien y aller… Qu’est-ce qui fait que je me retrouve dans cette situation-là, moi qui ai tant fait pour la dépasser ? Qu’est-ce qui fait que je me sens rongé alors par cette incertitude qui vient jusqu’au fond de mes os ? Qui suis-je ? C’est la question centrale.
Qui suis-je ? C’est la question qui résume le point de lumière qui se pose sur la terre en ce jour de Wesak où l’ouverture est immense. Compassion, certes, Christ et Bouddha ensemble, il ne peut en être autrement, mais en même temps, comme un réalignement général de l’objectif sacré de chaque vie sur Terre. Comme si, tout d’un coup, vous étiez amenés à ressentir l’énergie source de votre propre venue sur Terre. Alors ce sont toutes les distorsions qui remontent. Non pas pour vous punir, non pas pour vous faire mal. Simplement pour vous réaligner, pour aller un peu plus près de vous-même, vous n’avez qu’une seule solution, accepter !
Cette piqûre de rappel, ce coup d’éclairage, il est là. Il s’approche de plus en plus. C’est l’humilité, les larmes. Tans de larmes sur cette terre ! Qui vous traversent comme les vagues d’un océan déchaîné. Prenez garde de ne pas vous y perdre, elles ne sont pas toutes les vôtres. Vous vous sentez perdus ? Cela n’a pas d’importance, vous êtes bien là, vous n’êtes perdus en rien. C’est au contraire l’annonce d’un rapprochement vers vous-même, d’un chemin qui se fait de plus en plus épuré, qui vous amène vers votre propre vérité. Le diamant sort de sa gangue et ces larmes, ces craquements, cette incertitude c’est ce qui vous sépare de cet état, du diamant. Ne vous jugez en rien, ne croyez pas non plus que « ça y est, c’est revenu, je suis à nouveau triste et perdu ! ». Acceptez les vagues, comme vous acceptez les jours de pluie, si vous pouvez… mais vous n’avez pas le choix…. Ne vous identifiez pas à ce qui se passe, appelez la lumière, encore et encore… appelez la Lumière dans une prière ouverte et confiante, dans le fait que vous êtes assis, dans un tout petit abri au milieu d’une tempête en pleine nuit, votre bougie s’est éteinte, vous priez…mais vous savez que de toutes façons demain il fera jour et que vous ne risquez rien. C’est là l’évidence… Demain il fera jour et vous y verrez plus clair !
Il est évident que la tempête va s’arrêter à un moment donné. Votre abri est solide et même si vous êtes dans le noir, ayez confiance. C’est juste un passage. Ce noir vous éclaire. Il vous oblige à entrer en vous, pour aller rechercher la vérité, la lumière, ce qui vous importe. Pour aller faire cette introspection, au-delà du mental et recevoir l’empreinte de la prochaine pleine lune.
Pensez-y aussi, offrez à cette pleine lune votre front, vos mains, votre visage, votre cœur. Même si la lune est cachée, l’énergie est là. Avant d’aller vous coucher, demandez-lui de vous révéler un peu plus qui vous êtes. Ne cherchez pas à comprendre… c’est un phénomène énergétique. C’est une empreinte qui se réactive. Il ne pouvait en être autrement après 2012.
Les portails se sont ouverts mais la première célébration du Wesak ré-ouvre un portail encore plus grand qu’il n’a jamais été et vient directement dans votre cœur. Car c’est le portail de la compassion, alors c’est votre cœur qui est touché. Et toutes les blessures se ré-ouvrent… laissez faire, c’est une purification. C’est un rappel d’une empreinte très ancienne que l’humanité retrouve en ces temps nouveaux. Vous pouvez vous sentir un peu encombrés par cette empreinte… ne pas savoir quoi en faire, ni qui vous êtes. De grâce, ne vous identifiez pas ! Continuez votre route, confiance ! La météo n’est pas la vérité de toute votre vie, c’est juste un phénomène extérieur, même s’il résonne à l’intérieur. Vous n’êtes pas les nuages, même si vous êtes reliés à eux. C’est anecdotique. Observez.
Ouverture qui n’est pas anecdotique pourtant, c’est celle de vos cellules à une empreinte très ancienne qui vient d’une autre époque, d’une autre civilisation et vous rappelle à votre lumière, votre grandeur.
Que votre sagesse s’installe, qu’elle s’exprime et rayonne dans votre Or naturel.
Que le sourire du Bouddha vous apaise, que l’Amour du Christ vous apaise, et que la lune vous ensemence. »